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"Par delà, les obscurités symbolistes et les évanescences décadentes" Henriot
je suis arrivée  "eve à naissance".
 
Comme la muse d'Allen, je me suis pointée
 avec mon émotionnel humanisme et ma sensualité
qui bouscule chaque suintement de mon corps.
 
Sur toi,
j'ai glissé ma bouche sur ta nuque,
 ton lobe d'oreille pour effleurer le contact de tes cheveux
ainsi les respirer.
Mon émotion a basculé,
j'ai fermé les yeux.
 
Je me suis glissée sur toi,
 avec mes jambes poussant les tiennes,
afin de m'installer entre celles-ci
 pour commencer par monter mes effleurements
 de bout de doigt
 le long de tes poilues jambes
 
C'est fou ce qu'un mec a comme poils, quand ils s'épileront à la cire, 
ils seront plus égaux avec nous les femmes.
 
Les doigts ont caressé tes entrejambes,
puis mes seins tendus
qui durcis par l'envie d'être prise
ont fait monter la pression de ton sexe grossissant.
 
Ma bouche s'est entrouverte,
pour laisser un petit bout de langue goûter chaque parcelle  de ta poitrine.
 
J'ai embrassé ta peau,
embrasé tes sens;
 tes mains sont venues se poser
 sur mon dos,
sur mes hanches,
chaudes de désir
et froides de sommeil.
 
Mais non,
j'ai basculé en arrière
 pour mieux redescendre sur ton gland découvert
que j'ai goulûment mis en bouche.
 
Ahhh, les mises en bouches....
 
Lécher, aspirer, sucer, assez de tergiverser...
 
NON ENCORE,
t'enflammer.
 
De petits coups de langue langoureux sur ton gland,
j'ai empoigné ce sexe tendu pour le branler
d'une main alors que mon autre
 chercher ta bouche pour glisser mon doigt
dans ta salive
que je te volais pour me mouiller de tes aspirations.
 
Ma bouche a reserré l'étau de mes lèvres pour glisser jusqu'à la base de ton sexe.
 
Euh non, pas trop je vais gerber ton amour!
 
De bas en haut,
 de haut en bas,
 au rythme des saccades tonitruantes
 des rythmes jazzys;
 je vais accélérer et décélérer
 comme pour entrer en transe de toi.
 Sentir ton désir qui en voudrait plus.
 
Mais non, pas tout de suite.
 
Je veux prendre encore mon temps,
même si ce sexe dressé voudrait me pourfendre le vagin.
Je me pourlèche les lèvres
et mes envies sur ton corps dessiné devant moi.
Impatiente de sensations
je m'empale sur toi
qui glisse en moi
telle ton envie relapse des femmes.
 Ton plaisir ne sera là que si le mien vient.
Alors il faut me basculer,
me bousculer
 pour qu'enfin mon souffle accéléré lâche
un râle de jouissance
et là, tu peux partir
de l'effet naissant
à l'ère naissance
des rêves.
 
ève
 
           
 
 
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