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19 mai 2012 6 19 /05 /mai /2012 03:30
essai dessin 2
Si chacun , dans ce monde y mettait du sien et surtout avait plus de valeurs fondamentales pour son propre bien-être et celui de son prochain.
 Nous serions moins dans le "caca".
Si chacun parvenait à s'aimer, à s'accepter afin d'optimiser chaque sensation et chaque mouvement de la vie, nous serions sur cette terre promise du respect de chacun et de soi-même.
 
J'en ai assez de comprendre ce monde, ces maux d'être.
Si j'avais un voeu à faire, ce serait une fulminante fumée que tout le monde respirerait et qui se nommerait "apaisement".
 
Et me revoici dans le monde "si", est-ce pour rêver au mieux qui pourrait être?
Ou est-ce une façon de chercher à me rassurer?
 
Je ne suis que cette femme qui oscille entre bonheur et mal-être. Qui de la pénombre d'une froide nuit Beauceronne recherche le sommeil, cette femme  se trouve seule en face de ses démons de nuit qui l'enroulent dans les confins de la réflexion.
Je me prends un Livento, j'inspire, j'expire.
 
   Je suis terriblement fatiguante, il me suffit de dormir de deux à quatre heures pour ne plus retrouver le sommeil dans la deuxième partie de nuit. Ces heures où les plus jeunes vont se coucher, enfin les ados...
Chassé-croisé des vieux et moins vieux.
Et les petits, eux, dorment du sommeil tranquille et sans équivoque du juste.
 
Ainsi que mon aimé, couche tard, est parti dans le doux monde de Morphée qui sait lui préserver un monde reposé d'amour et de justesse, il est beaucoup plus "zen" que moi.
 
On ne peut pas dire que je vive sur la planète "taire", certes mais en tout cas toujours pas sur celle "à paix". L'apaisement n'est toujours pas une de mes qualités premières.
Un petit pet de travers et me voilà à penser en ressassant ce qui a été, ce qui aurait pu être.... toute l'identification du mur gris de la contradiction à la méditation.
 
Je pense à Hélia, mon rayon de soleil qui illumine mes journées de ses frasques délires.
Toujours de bonne humeur dès le matin au petit jour, elle insuffle en moi une joie de vivre qui te rappelle que la vie vaut la peine d'être vécue.
C'est si bon de sentir ses petites mains se poser sur tes épaules en te sussurant un "maman, je t'aime".
Je crois que ces personnes qui n'ont jamais d'enfant doivent avoir un vide incommensurablement béant du manque d'amour qu'ils comblent de façon plus ou moins subjective.
 
Il est vrai que prendre la responsabilité de mettre au monde un enfant est un courage que parfois certaines personnes ont dû mal à assumer.
"Les enfants sont des énigmes lumineuses" Daniel Pennac
 
Un enfant, lorsque je le mets au monde, je le porte jusqu'à son envol avec ses peurs, ses passions, ses envies, ses différences, ses rêves.... toutes ces choses qui ne sont pas miennes puisqu'il est lui.
 
Et mon soleil fait place à un autre rayon de soleil qui entre dans sa vie parce qu'elle aussi a envie d'aimer et de sortir de son cocon familial. Hélia a cette force en elle de n'être que ce qu'elle est, de connaître son bonheur et sa chance d'être née au bon endroit qu'elle veut partager.
 
Elle a peut-être aussi une addiction au fanta comme mama FANTASTIQUE.
 
Je suis fière de cette enfant, "normal" pourrait-on me dire "c'est la tienne" mais oui et non, je suis plutôt assez impartiale au vue des enfants, je suis d'ailleurs très fière de mon paradoxe dont je ne suis pas la mère.
  vitraux à montrer à sa soeur anglaise
 Ah... les enfants grandissant sont tout un art, et cet art est une parabole de la création.
 
                                          C'est beau l'amour, non?
                                                           Mamève.
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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 11:04
Si,
je déteste commencer un texte par si... c'est déjà une connotation pessimiste.
Bien évidemment, je n'aime pas.
J'aime ce qui roule sur le concret à fortiori sur le plausible.
Mais j'ai envie de choses non réalisables: comment faire?
Rêver...
Je ne cesse jamais de rêver.
C'est toujours beaucoup plus soft que la réalité bidon
d'une vie de merde, dans un monde de merde...
ohlala!
Quel optimisme!
On sent la grande joie de vivre!
Le train-train de femme au foyer, perdue dans ses courses, ses lessives,
son linge propre à plier ou repasser, ses repas à préparer (d'ailleurs, j'en ai plein les doigts d'éplucher les légumes frais) et faire avaler par la même occasion au petit dernier qui refuse de manger sauf si maman ou papa lui donne la becquée. Et puis, tu cours au pressing, à la poste, à la banque, au foyer pour personnes âgées, voir mammy qu'il faut bichonner pour lui remettre le sourire sur le visage.
Entre trois heures de classe passant à vitesse grand V : récupérer les enfants, fin de matinée pour les faire manger
-repas que tu auras préparé biensûr-
penser à tout le   B.A.-BA
du minimum d'hygiène requis: lavage de mains, pipi, lavage de mains.
Bien entendu avant de repartir à l'école, une fois que tu te seras coltinée à gaver les monstres, débarasser, laver, ranger, il faudra que tu remettes ça: pipi, lavage de mains.
Pense à bien leur faire penser à le faire,
-quelle lourdeur cette phrase mais quel euphémisme-
 sinon tu retrouveras ton enfant dans une tenue inconnue au bataillon.
 Mortel.
Hel et Lo
Je me demande souvent quels sont les ignares-connards qui pensent qu'être au foyer, c'est comme être en vacances.
Il n'y a pas que les mecs pour penser ça, et bien NON:  
il y a aussi les femmes sans enfants plongées dans leur réussite professionnelle ou (et) sportive qui te sappent ton bonheur d'être maman avec leur puanteur d'égoïsme à garder leur taille svelte de jeune fille et leur regard effronté,
effondré quand elle te regarde via "pitié and co"...
Bien que je me demande si Isabelle n'a pas un cul plus gros que le mien,
 et là...
rire intérieur
Je ne suis pas certaine qu'elle soit si épanouie que ça,
entre un macho que je lui ai laissé avec plaisir,
deux ados qu'elle n'a pas eu besoin de câliner, dorloter, soigner.
Lorsqu'hystérique, elle hurle en pleurant qu'il préfère ses fils à elle.
Je me dis qu'elle n'a pas compris grand chose à la vie et à l'amour.
L'amour filial n'a rien avoir avec l'amour amoureux.
Elle mélange tout, je crois que ce n'est pas la peine de vous dire que je déteste cette femme autoritaire et puant le pourrissement de la vieille qui ne s'est jamais révélée.
Je me sens minable de parler sur l'autre,
mais
ça fait trop de bien, c'est bon voire jouissif.
J'suis en plein dans le système SAPPE.
Tant pis.
Finalement en inscrivant ça, je me détends
 et je la plains.
Je me demande si ses beaux fils (mes amours) iront lui faire coucou quand elle sera en maison de retraite.
ô je suis mesquine, pernicieuse...
mais ça fait du bien de lâcher sa haine.
 Je vais même signer "La poule pondeuse"
comme je suis nommée par ces deux êtres qui malheureusement feront toujours partie de ma vie puisque nous avons mes garçons en commun!
Quelle horreur!
Je me demande s'il faudra que je les supporte assis à côté de moi le jour de leur mariage, y a des chances...
Mais bon d'ici là, j'aurai repris le dessus sur mes idées noires,
 assassines, perfides et réelles.
 
Rien à faire, là je ne suis pas du tout ESPERE mais SAPPE
 
Poule pondeuse
Mamève.
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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 04:34
Mon compagnon, en moi, souvent s'insinue pour me sussurer une meilleure conduite.  
Parce que le chemin que j'emprunte où je me trahis moi-même doit s'arrêter, Malodo est le compagnon le plus fidèle qui soit.
Malodo me réveille pour me rappeler que la voie de la vie est celle que nous choisissons de suivre pour être sur la bonne voie.
 
Quelle est la bonne voie?
 
Malodo n'en sait pas plus que moi,
il vient,
départvient
et repart repu de nouveau, deux nouveaux sentiments se sont insinués en lui
 "l'amour de soi, l'estime de soi".
J'ai apprivoisé Malodo qui tire le signal d'alarme lorsque je ne suis pas en accord avec mon amie Amour.
 
Les antalgiques, les médocs sont effectivement efficaces; mais toujours Malodo revient pour me dire "placebo":
"c'est plat , c'est beau; ça soulage mais... franchement je suis toujours là" et il se marre. Il est parfois douloureux Malodo à vivre, le vrai effet placebo qui soulage est l'honnêteté d'Amour qui s'accorde avec Malodo.
 
Ces deux là m'accompagnent en silence en harmonie depuis que je les ai apprivoisés et que j'ai su leur parler vrai.
Ils se sont découverts, se sont aimés et inséparables, ils sont devenus.
 
Amour, mon plus grand atout de ce monde que j'affronte chaque jour est toujours là pour m'aider à exprimer mon émotion.
 
Malodo, mon ami le plus fidèle réapparaît chaque fois que je me sens perdue dans les dédales du labyrinthe des douleurs mêlées de compassion et m'aide  à retrouver mon fil d'Ariane pour sortir de ce gouffre de l'empathie.
 
L'amour est vulgarisé par ces temps où la liberté a mêlé "respect, désir, liberté" par la révolution sexuelle de 1968.
Certes, les femmes y ont tout gagné; car il était bien temps de pouvoir "jouir" en toute sécurité.
 
C'est à cette période que Malodo est né, imprégné de vérité et il est devenu le mal du siècle, le  repère des mères.
 
C'est en 2002 que Renaud nous chantait  pour Lolita, Marylou "elle a vu le loup"
Oui, je trouve cette chanson magnifique; je trouve que les métaphores de Renaud sont toujours sublimes.  
   
"Ce diamant au creux de ton ventre à offrir"
   
L'amour a été démystifié et vulgarisé par les médias et les combats que nos mères avaient menés à bien.
   
Il suffit de lire "journal d'une femme en blanc" d'André Soubiran pour comprendre quel combat corps et âmes ont réussi à mener à bien nos mères et nos grand-mères.
   
                                             Je suis fière de nos mères.
                                    "Bon anniversaire à la mienne aujourd'hui"
soit dit en passant.
   
Mais la vulgarisation de l'amour a dépravé l'origine de celui-ci.
   
Un grand mystère pour tout le monde ennuagé de questions permanentes, de faux-semblants, d'erreurs, d'expériences.
   
Et oui, l'amour unique peut arriver, mais franchement ce n'est pas une obligation.
La révolution sexuelle nous a permis de tuer cette obligation de se marier "vierge".
C'est évident qu'il est important de se découvrir, de prendre son temps mais bon si c'est nul, tu changes.
   
Il ne faut pas déconner! 
Tu prends tes responsabilités, tes gosses, tu te casses!
   
Bien évidemment, l'évolution est une victoire: la liberté d'être ce que l'on veut être est aussi une victoire mais la vulgarisation de l'acte sexuel à proprement parlé est devenu un but en soi à atteindre coût que coût.
   
Malodo tombé amoureux d'Amour a voulu protéger celle-ci en se faisant la proie des douleurs que cet acte brutal, voire bestial devenait par trop de liberté.
   
Il suffit de se promener sur la planète "internet" pour découvrir que toute chose a besoin de barrière, chaque apprentissage en son temps.
 
Bien entendu: protéger n'est pas interdire.
   
Amour est ma meilleure amie, elle conduit ma jouissance de vivre chaque jour plus fortement qu'Hier depuis qu'elle s'est attachée et révélée à moi en épousant d'instinct mon allié, mon ami, mon amant, mon amour.
   
Malodo aimant passionnément Amour se réveille chaque fois que celle-ci pourrait être en danger pour la protéger.
   
J'aime Malodo épris d'amour pour Amour et qui ramène toujours au bon sens, dans le bon sens Amour.
   
Rassure-toi Malodo! Amour ne craint rien.
     
Amour est une femme sensuelle, belle, attirante mais qui t'aime prodigieusement et jamais ne te trahira  car elle a trouvé en toi une telle confiance et un tel bonheur de pouvoir être elle-même, séductrice en proie parfois à son envie irréprésible de plaire.
De toute façon Malodo est un sentiment pur qui ne connaît pas la jalousie, il est confiant, serein et très à l'écoute du plus beau sentiment qui soit dans ce monde: l'amour.
   
Mais lorsqu'on trouve une honnêteté dans son bien-être, dans son intégralité.
   
On garde les pieds sur terre  "taire"; STOP.
   
Ah non, je ne veux pas entrer sur la planète "taire".
   
Je parle à l'homme que j'aime en lui transférant la force de croire en moi comme j'ai confiance en lui.
   
Et là, Malodo se rendort soulagé avec Amour, car il a compris que celle-ci pouvait s'exprimer sans trahisons de ce qu'ils partagent.
   
                     Je t'aime, mon Amour.
                                                            Mamève  
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29 avril 2012 7 29 /04 /avril /2012 12:18
 
beau-le-monsieur.jpeg
 
 
 
Bonjour,
 
"Il était une fois une mésange qui vivait dans une famille de mésanges.
La particularité de cette petite mésange,
c'est qu'elle faisait tout à l'envers.
Par exemple, au lieu de s'envoler pour sortir de son nid,
 elle plongeait tout au fond.
Au lieu d'ouvrir son bec pour picorer,
pour manger les moucherons,
elle les laissait se poser sur son nez, je veux dire sur son bec...
 Bref, tout à l'envers.
 
A l'école des mésanges,
elle écrivait même à l'envers.
ses parents tentaient de s'occuper d'elle,
beaucoup oui, et avec beaucoup d'amour mais...
sans trop de résultats apparents.
Tout le monde croyait que c'était parce qu'elle était gauchère.
 
Un jour, la maman de la petite mésange se rappela son enfance de mésange.
 Elle se rappela ce qu'avait dit sa maîtresse d'école:
- Ma pauvre fille, tu fais tout à l'envers.
Elle avait même dit ce jour-là à la mère de la maman mésange:
- Votre fille c'est un vrai bébé, elle n'arrivera jamais à rien...
Aussi était-elle devenue grande,
grande "comme une asperge!" disait-on autour d'elle.
 
La maman de la petite mésange décida de parler avec sa fille.
Plutôt que de lui faire des remarques sur sa façon d'écrire, sur ses comportements,
elle lui parla d'elle, de la blessure qu'elle avait gardée dans son corps.
Ce jour-là,
 elle comprit soudain combien sa petite mésange à elle
avait été une enfant fidèle,
d'un courage à toute épreuve
 pour tenter à sa façon de dire et même de montrer à sa mère
ce qui était resté dans le silence,
dans les non-dits.
Et moi aussi,
 je pense que cette petite mésange est formidable.
 En écrivant à l'envers,
elle voulait révéler
qu'elle connaissait beaucoup, beaucoup de choses à sa façon.
 
Je suis très admiratif des enfants-mésanges.
 
 J'en connais une autre qui n'hésite pas à "montrer"
qu'elle comprend son papa et toute la souffrance qu'elle voit en lui.
Vous savez qu'il y a des enfants mésanges qui mouillent leur nid la nuit.
C'est comme si elle disait:
 - Mais oui, papa, tu as le droit de pleurer aussi,
 tu as le droit de dire ta peine et ta tristesse à toi...
 
Les contes
 sur les petites mésanges peuvent se terminer de...
beaucoup de façons."
 
Le conte de la petite mésange qui faisait tout à l'envers
dans "Contes à Guérir  Contes à Grandir"
de Jacques Salomé
 
Juste ça,
 pour toi mon Dragon
 qui pense que parler est inutile,
qui panse mes maux de petite mésange,
 qui faisait tout de travers
par les non-mots de la petite mésange que tu es
comme pour me dire que les non-dits ont été entendus.
 
Je t'aime 
Maman
 
 
Mamève
 
           
                   
 
 
 
 
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28 avril 2012 6 28 /04 /avril /2012 13:07
Si un et un font deux, un binome. Je me dis que le mien est fondamentalement généreux et bienveillant, puisqu'il a trop peur que je sois dangereuse pour un être  perdu dans ses émotions.
Il conçoit l'amitié entre deux êtres de sexe différent, heureusement vu le nombre d'amies!
Mais il a peur de ma facilité à entrevoir les soucis des autres, de les ressentir et de trop m'investir.
                
                                     Pffft! M'énerve quand il a raison.
                 "le calme est la substance de la sagesse et
                  la sagesse est la fondation du calme. 
                 Chaque fois que fonctionne la sagesse, le calme est en elle.
                Chaque fois que le  calme fonctionne en lui est la sagesse."
                                                    Houei Neng.
 
Il a peur que je blesse un oiseau perdu en voulant lui redonner des ailes pour voler.
Amusant cette part de sagesse, et de connaissance de moi.
 
Il me connaît si bien, qu'il ne veut pas que sans le vouloir je fasse souffrir.
Mais malgré tout, l'amitié entre être sexuellemnt différent est possible; Frédéric était mon meilleur ami, lui parti bien trop tôt.
 
Peut-être est-ce une part de son âme qui se trouve en Joseph et que c'est elle qui a créée cette complicité sans faille d'entrée parce qu'on se reconnaîssait.
 
Peut-être.
 
Et je n'ai jamais fait souffrir Fred même si nous avons passé six mois de notre vie ensemble à se côtoyer au jour le jour et les soirées.
Nous avons même dormi dans la même chambre pour laisser seule Bernadette et son copain.
 
Je lui ai réappris à rire et il m'a réappris l'amitié.
 
Je l'ai aimé mais malheureusement, il est mort avant que je ne lui dise.
 
Ne jamais avoir peur ou honte de dire "je t'aime" à quelqu'un,
quel mal y-a-t-il à dire des propos luisants de bien-être et de bonheur?
 
                                 Aucune, je vous assure.
 
                                                 Mamève.  
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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 08:34
Ah cette chanson ,
dès que je l'entends c'est comme si j'entendais le prénom Gino;
le plus bel amour qui soit entre deux personnes.
Platonique, des pensées, des échanges,
des mots glissés entre les mains ou sur le parebrise;
mais que de qualité à cet amour 
et du respect de l'autre.
Je t'ai tant aimé,
tu étais tout ce dont une femme pouvait rêver,
respectueux, plein d'écoute.
 Tu n'émettais aucun jugement ou conseil,
 tu acceptais
l'autre tel qu'il était sans avoir d'attente.
Tu parlais sagement de ton propre ressenti,
de ce que tu aimais,
ce dont tu rêvais.
Tu parlais de tes erreurs, de tes qualités et défauts sans modestie; comme ça le plus naturellement du monde.
Tu étais un abîme bien étrange pour
      moi qui ne concevais pas l'être masculin
 digne d'un quelconque respect.
Tu m'as d'abord apprivoisée,
tu m'as éduquée sans le savoir,
tu m'as appris que je pouvais faire confiance.
Je t'ai aimé.
Lorsque j'ai quitté Thierry, fou de jalousie comme à son habitude, il a débarqué dans ta famille; tu ne lui as dit que clairement: "Même si je le savais, jamais je ne te le dirais; cette femme ne mérite pas ton oppression possessive. Elle t'a quitté, c'est la meilleure façon de grandir. Prends sur toi et réfléchis à qui tu es, ce que tu es, pourquoi avez-vous eu deux enfants, c'est qu'elle t'aimait mais toi tu ne t'aimes pas pas alors comment peux-tu imaginer que quelqu'un puisse t'aimer? Et toi même aimer correctement, tu es l'unique moteur de ta vie."
Il a détruit ton couple avec cette scène pleine d'imagination, alors qu'il ne s'était jamais rien passé entre nous, juste une complicité.
Tu étais fort sage et puissant de tes idées et de tes concepts étranges pour une personne qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez.
Le monde est peuplé d'égoïste.
Meilleur, il deviendrait avec de l'amour et du respect.
Et je ne t'ai jamais revu.
La plaine aux chants des grenouilles,
j'ai souvent repensé à ces intenses moments de complicité
où nous nous retrouvions la nuit
alors que nos familles respectives dormaient. 
Entre nos deux quartiers, un terrain vague où nous nous allongions pour regarder les étoiles en se tenant la main et en se parlant.
Parfois des silences.
Je crois que j'ai souvent eu envie que tu me serres contre "ton" toi mais nous avions l'un et l'autre trop de respect pour enfreindre la loi de la fidélité.
Pourtant des fois, je me demande si je l'étais
puisque dans mon coeur tu avais envahi
mes obsessions, mes espoirs.
Je n'ai rien dit.
Le jour où nos lèvres se sont touchées,
ma bouche s'est ouverte en laissant partir ces moments de pression de celle que je devenais
et que je ne voulais surtout pas être.
J'ai quitté Thierry avec Edouard et Richard,
ce fût ma première "bonne décision".
Ma deuxième fût d'épouser Jacques.
Je ne t'ai plus jamais revu, ni aperçu.
Je t'ai écrit désespérement des cahiers entiers,
que tu n'as jamais lus puisqu'ils sont toujours là, rangés.
Et si aujourd'hui, j'écris pour toi, c'est parce que je me suis lue.
J'ai compris que l'amour était bien le concept le plus étrange
 qu'il soit comme tu me le disais
et qu'il y a un milliard de façon d'aimer.
       
Je ne t'ai jamais oublié,
 lorsque je chante le solo de Zazie face à la chorale;
 je ferme les yeux et pense à ce bonheur intense d'être aimée
pour ce que l'on est et non ce que l'on apporte.
Je pense à toi, à Jacques, à Edouard, à Richard, à Paul et Léo.
Et je suis heureuse.
     
Mais je sais qu'on ne sait jamais et que je me trompe souvent.
                                                                          
                                                     
 Mamève
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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 02:39
2h22, heure inscrite sur mon réveil
 (pensée pour Charles qui lui, dort) 
au moment où ma nuit cesse parce que je rêvais, parce que les ronflements de Jacques m'empêchent de sombrer de nouveau vers Morphée.
 
Mais aussi, parce que ce sont les entretiens pour le projet d'Hélia samedi, et que je cogite inutilement puisque comme l'a écrit Joseph; ce ne sont que des regards bienveillants pour une petite fille qui tient son projet sur le bout des doigts.
N'empêche que là , je ne dors pas; ça va être beau demain.
 
ça vous est déjà arrivé de vivre un rêve si réellement, quelques secondes que vous vous demandez où est la part de réalité? A m'en demander si c'est prémonitoire ou si cela révèle une sensation palpable , est-ce une envie enfouie?
 Ou est-ce une imagination qui me joue des tours?  Sixième sens?
Je n'y crois pas, je suis trop terre à terre pour ça, disons que j'écris pour laisser une trace de cette pensée qui m'a réveillée.
 
Comme cet aveu que j'avais fait à Nicole fin mars 2002 "Ton ami, je l'épouserai", je ne connaissais que sa voix.
Pourtant je le savais, et j'avais raison; il a toujours été dans le flou.
 
La vie est ainsi faite, on ne peut réellement jamais savoir.
 
 Ce que je dis aujourd'hui n'est plus hier , ni ce que je ferai demain: je me suis éveillée.
J'ai laissé une trace cette fois pour comprendre.
 
Qui vivra, verra.
 
Mamève
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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 12:30
           
Si j'étais toujours positive...
mais comme tout le monde, le doute me ronge parfois à en déteindre sur mon naturel joyeux.
 
Des envies, des rêves; j'en ai comme tout le monde mais parfois la force de la volonté s'échappe.
J'avais envie de chanter cette chanson "j'envoie valser", chacune des paroles de cette chanson touche mon coeur, tout ce que je ressens pour minou qui est la plus belle révélation de ma vie; peut-être aussi parce qu'hier j'ai eu 9 ans de mariage et que c'est en découvrant l'enveloppe d'une carte de Jacques à cette attention ...
peut-être parce que je voudrais lui crier mon amour,
peut-être parce que le temps est toujours court et que le temps nous manque pour se retrouver,
peut-être que ....
peut-être que...
 
J'avais envie de chanter pour lui cette chanson, et lorsque Thierry m'a demandé, j'y suis allée, et j'ai perdu tous mes moyens, incapable de laisser sortir ma volonté, un nuage de timidité s'est acculé sur moi;
et là pfffit!
Le manque de confiance en moi, depuis cet accident, je ne me suis plus  jamais mise en avant, je préfère rester dans l'ombre, peur d'être vue, regardée, jugée, peur de reconnaître de n'être plus qu'une ombre de cette femme que j'étais..
Et si toute la confiance était juste le problème, après tout, où est le plaisir?
 
J'adore ma chorale, chaque arrangement de Thierry est superbe, il se donne et nous donne un moment de plaisir à chacun; venir le mercredi soir chanter c'est comme déccrocher de toute cette vie qui n'est facile pour personne.
Chacun de nous a des soucis, on choisit de les écouter, de les prendre en charge mais aussi d'en être surchargés.
Le bonheur?
personne ne te donne le "bonheur" c'est à toi, seul, de le construire et d'en faire son utilité pour tous en se disant que tout le monde en fait de même, en le souhaitant.
 
Tu penses aux autres, tu penses pour ton bien à toi, ça fait du bien d'être bon pour les autres.
 
Il est si bon de dire "bonjour" le matin à toutes ces personnes croisées sur ton chemin, et d'apercevoir un sourire, ou un semblant de sourire parce que le monde n'y croit plus.
 
On a oublié de regarder la vie, les autres, son voisin; de se respecter et de s'aimer tout simplement.
 
Je voudrais être moi tout simplement et ne plus être attentive aux autres, mais non j'ai envie de faire attention aux autres, sinon à quoi ça sert d'être sur cette terre? 
Seulement comment faire attention aux autres en les respectant tout en ne faisant pas attention à eux pour se faire plaisir à soi-même?
Alors là, je suis de nouveau dans le paradoxe.
 
Timidité, non je ne le suis pas.
Attentive, trop certainement; avec des valeurs inculquées depuis mon plus jeune âge mais sans ce souci de Salomé qui est d'être "je" et de ne pas penser à la place de "tu".
Pourtant comme le prône l'hédonisme se donner du plaisir, donner du plaisir à partir du moment où tu n'entraves pas le bien-être des autres; fais-le!
De la nature du bien, de l'existence du mal; je cherche à trouver un équilibre où le plaisir doit être le point d'entente!
    Seulement je ne suis pas certaine d'avoir donné du plaisir aux autres en chantant hier soir, si j'avais pu regarder Jacques à ce moment là; les notes auraient été plus légères et elles seraient sorties plus sûres d'elles.
 
Voilà ce temps qui passe, ces heures partagées dans la joie et parfois la tristesse mais chaque seconde et chaque année sont si perméables à l'amour que je te porte mon ange que toujours au plus profond de moi-même tu seras le trésor de ma vie.
 
"...puisque tu m'serres très fort,
c'est là mon trésor.
C'est toi, toi qui vaut de l'or.".
 
mamève.
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9 octobre 2011 7 09 /10 /octobre /2011 15:00
Un paradoxe =  opinion qui s'oppose
 à ce que peut penser généralement la plupart des gens.
                           Le cas le plus fort apparaît dans un énoncé,
 à priori dépourvu de toute particularité, se révèle à la réflexion inacceptable par rapport au sens commun.
 On voit comment le paradoxe, si subtil, a pu former la matière d'un genre littéraire.
 
 
Mon premier paradoxe s'appelle LOLA,
 je serai toujours sa mère; elle ne sera jamais ma fille.
 
Si différente de ce que je suis, si lointaine de mes rêves et envies,
si enfermée dans ce monde qui n'est pas le mien,
si ressemblante aux femmes dont je ne fais partie.
Je la regarde,
 je l'écoute,
 je l'entends,
     je ne reconnaîs rien, pas un dixième de spontanéïté de mes enfants;
des mots, des paroles, des jeux, des visions,... réflexion...
elle est toujours si réfléchie, 
à en se demander où est l'enfance?
 Je ne comprends pas.
Une enfant tout aussi mignonne que ma voisine,
 que la copine d'Hélia;
voilà qui est bien peu.
L'absence, je suppose.
 
Mon deuxième paradoxe s'appelle CHARLES,
 je ne serai jamais sa mère; il sera toujours mon fils.
 
Cet adolescent, meilleur ami de mon fils, pour lequel  je me bats pour qu'il trouve sa place et faire ce qu'il est capable de faire. Il vit là, sous notre toit pour obtenir ce baccalauréat dont les parents sont persuadés qu'il n'aura pas, parce que les parents sont trop occupés à se déchirer et se reconstruire eux-même qu'ils en ont oublié qu'il était là, dans la souffrance d'un jeune homme qui se cherche, comme n'importe quel adolescent.
 
Pas de jugement à avoir sur mes ressentis,
ils sont; c'est tout
Aucunes remarques sur la vie de ma fille, juste des constats
Chacun reçoit l'éducation où il grandit,
comme quoi on a la chance de naître ou pas au bon endroit,
et passent les accidents de la vie.
On ne choisit pas sa famille,
 on s'y construit avec parfois la chance qu'elle nous donne les bonnes armes:
 des ailes et des racines.
 
Je ne suis pas certaine de donner des racines à mes enfants,
puisque loin de moi, ils ont grandi.
Enfin, pas tous.
Ce qui est certain , c'est qu'ils ont très vite appris qu'ils avaient des ailes,
et que la vie des enfants n'est pas subordonnée à celle des parents.
 
Leur donner foi en la vie, la croyance au bon et au mauvais,
je ne crois pas en dieu mais je crois au bien et au mal.
Je ne pense pas que la vie soit simple,
mais je pense que les portes sont ouvertes ou fermées.
J'invite les gens avec lesquels j'échange
à accomplir des choses pour ne pas avoir à les regretter,
parce qu'il n'y a pas d'autre monde que celui dans lequel nous vivons.
Je ne crois pas en dieu, mais je crois en la morale, au bien et au mal,
à ce que l'on peut faire et à ce que l'on ne peut pas faire.
Bref, écouter, être présent pour ses voisins,
 aimer son prochain sans se faire écraser.
 
Je n'ai pas eu besoin de dieu pour me dicter ce que je devais faire ou pas,
il suffisait de regarder le monde et de l'écouter;
communiquer sera toujours le seul moyen d'entreprendre le chemin,
qui nous mènera vers le bien.
 
Bref pour reprendre Michel Onfray dans son abrégé,
"manifeste hédoniste"
je pense comme lui,
je prône une vie qui consiste à jouir et faire jouir sans faire souffrir.
Juste l'envie d'une règle du jeu pour faire reculer la pulsion de mort et triompher la pulsion de vie.
    Mamève
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4 mai 2011 3 04 /05 /mai /2011 10:17
                           
    Le menuet des non-dits est fait sur un rythme à trois temps avec un thème SAPPE.
Ce menuet est composé de soupirs face à la surdité, de blanches dans l'aveuglement, et de double-croches pernicieuses et perverses.
Communiquer: quelle horreur!  Pourquoi"parler", se parler? à quoi ça sert?
Remuer le "caca" et faire monter la tension.
Il y a là le premier temps où l'abcès n'ayant jamais été perçé provoque l'hystérie, la colère, la tristesse de l'incompréhension.
Le troisième temps de ce menuet finit tristement par des au-revoirs.
Il y  avait trois autres temps en parallèle, trois familles; celle d'origine puis celles créées qui se sont construites ou détruites.
Ce lourd menuet où l'on parle de l'autre, sur l'autre; plutôt que s'adresser à celui-ci.
Parler à cette personne fautive de ne plus être celle que l'on a connu; il y a vingt ans.
On dit "oui" à cette personne devant un prêtre avec des phrases telles que "la chérir"  "l'aimer"  "lui être fidèle"; oui, certainement à l'instant T de la promesse; on le fait, on le dit, on s'aime, on est sans expériences de la longétivité du partage.

Comment dire "oui" à une personne?

Tu ne sais même pas toi-même comment tu seras dans dix ans, vingt voire trente ans; peut-être serai-je aigrie? Peut-être deviendrai-je malveillante, pernicieuse?

Comment savoir?

Mes rancoeurs, mes douleurs peuvent devenir un poids qui peut me faire basculer vers une autre personne que je ne croyais jamais devenir.

La seule voie à emprunter est celle de la COMMUNICATION avec toute l'écoute, tout le respect des différences que cela induit.

 

Ce menuet est pour certaines personnes des notes qui doivent rester dans le premier temps pour toujours avoir le contrôle de la situation, ne rien dire  pour ne pas gaffer, ne pas exprimer ses sentiments , ses sensations afin de ne pas agresser.

Bien entendu, parler "vrai" amène des secousses par l'écoute  (qui peut-être un viol de sa personne, de l'image de cette personne que l'on croît être ou que l'on se persuade d'être); alors souvent on se tait même si cela est énergétivore; car au fond de nous, on sait que les mots dits en face ont une part de vérité même s'ils ne sont pas vécus de la même façon.

 

Faire le calme alors que tout bout à l'intérieur; c'est pire, ça détruit à l'intérieur.

Je sais que mon ressenti est troublé par la perception de mon émotion brûlante d'une douleur qui n'a jamais été évacuée.

Bien que quelques heures passées avec l'être qui fût mon image avançée dans le temps me réconcilièrent avec mes mensonges. Petite lorsque je disais la vérité, personne n'entendait; alors que mes mensonges irréels abracadabrants éveillaient la curiosité et l'attention. Le fait d'entendre ma mère me dire qu'en effet ces vérités avait eu  lieues d'exister: je compris que sur ce point, j'allais enfin être en paix avec moi-même.

 

Comme quoi, même si les discussions ne sont pas toujours plaisantes; il faut qu'elle soient.

Tout le monde de génération en génération fait des erreurs; le reconnaître et en parler apporte Respect et Amour.

 

Tu n'as même pas encore soixante-dix ans que tu en paraîs 90; tu vieillis prématurément parce que garder pour soi les non-dits dévore le coeur; et que la machine étant humaine finit par lâcher.

Ton cerveau domine, mais ton coeur juge et gère.

 

Ton cerveau peut s'arrêter mais le coeur continue de battre; j'en suis la preuve vivante; tandis que si le coeur s'arrête le cerveau défaille.

 

Pourquoi communiquer avec une personne qui vous quitte? qui vous fait du mal?

Elle est le mal incarné, elle est agressive en réponse à de l'agressivité, face à sa propre culpabilité.

Qui est à l'effigie de la méchanceté? Est-ce vraiment une personne? A-t-on vraiment besoin d'un responsable?

Ne doit-on pas simplement prendre ses propres responsabilités?

 

Le temps,   passe....  Pas de victimisation ou d'accusation, s'il vous plaît.

 

Un couple est un montage de deux icônes pour faire un binome.

Il y a un dérapage, un guidon dont on perd le contrôle parce que la chaîne déraille ou est-ce la chaîne qui déraille amenant l'incontrôlable perte de contrôle du guidon? En tout cas, c'est une chute.

Personne ne peut se mêler d'une réparation, d'une démission d'une des personnes.

Il faut se retrouver l'entière capacité d'être l'icône dont d'ailleurs le deuxième avait été épris.

 

Un menuet à trois temps composé de trois familles n'est pas le premier temps s'emmêlant au deuxième.

 

Aider, c'est soutenir quelqu'un pour qu'il gravisse la première marche vers son autonomie, non être sa canne et en devenir son "besoin"

Et si, dans ce premier temps; il y a le fantôme des erreurs passées qui hante.

On ne s'en sort pas.

 

L'évolution est une longue démarche où le mouvement fort de celui-ci est la communication.

 

 

Communiquer sans remords, sans regrets avec justesse, avec se propres erreurs accueillies en plus, comme un plus, pour mieux changer.

Je ne suis que cette femme rongée d'amertume de ne jamais avoir été entendue. Je ne suis que cette mère qui gesticule et brasse de l'air; mais qui enfin, se pose, se pause...

(j'aime les homonymes)

pour parler "vrai" avec ses enfants et les entendre pour mieux les écouter et les comprendre.

Aimer, c'est communiquer.

Aimer, c'est respecter la part (même secrète) de chacun.

Aimer, c'est pouvoir vieillir apaisé.

 

Mamève

 

PS: J'aime ou j'ai aimé chacun de vous pour ne jamais vous oublier; et petit aparté pour Frédéric et Marie-Paule.

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