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7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 10:43

  Je ressens parfois le mal-être des gens en pleine figure, je me sens souvent impuissante et je me dis quand même, je devrais pouvoir faire quelque chose.

L'empathie (dont je souffre) est une émotion difficile à gérer parfois, alors où est la limite?

          - celle de ne pas se mêler de ce qui n'est pas chez moi?

          - celle de se préserver, donc préserver les tiens?

          - et faire face à Ma vie  quotidienne? mais j'ai plein d'aspiration pour un monde plus paisible...

 

 

 

   Voilà, cette chanson résume bien nos vies, nos petits soucis, nos soucis à l'échelle de notre pays et aussi planétaire; mais oui malgré tout, avoir l'optimisme d'entrevoir un avenir; et pourquoi pas meilleur? 

Comment supporter la douleur des autres, de nos voisins et se coucher en partant dans un profond sommeil?
Je n'ai aucune solution; le faire peut-être déjà chez nous;
se battre contre le système SAPPE
Sourd Aveugle Pernicieux Pervers Energétivore
avec la méthode ESPERE
Energie Spécifique Pour une Ecologie Relationnelle Essentielle.
Entre nous, s'écouter vraiment et se trouver une position; c'est guère facile!

 

J'ingurgite Salomé; psychologue, formateur en communication, en long et large à travers sa trentaine de livres, qui sont parfois juste des rapports de gens comme nous, qui se battent dans leur quotidien avec leur quotidien; comme nous tous.

 

De lui la dénomination du système SAPPE, j'essaie de prendre conscience du possible; mais dans les dédales de la vie; je n'y arrive pas toujours.

Prendre conscience de qui tu es, et non la certitude aveuglante que tu es devenu ce que tu es déjà; la suite logique de la trame familiale.

Tu es ce que tu veux devenir, sans ressemblance, tu n'es que toi-même.

J'ai grandi, vis à vis de l'école, dans une insécurité constante, une non-confiance dans un imaginaire pétri par un père exigeant à outrance qui a inhibé tout mon "moi" et je mentais, je me mentais pour être ce qu'il aurait voulu que je sois.

Aujourd'hui, je sais que j'ai été aimée, que je ne manquais d'aucun soin; juste un peu de communication véritable.

C'est important de savoir et de comprendre le fond du problème pour ne pas jouer le même scénario avec ses propres enfants.

 

Comment être une mère attentive, une femme épouse digne de ce nom et le tout en accord avec moi-même, mes aspirations en acceptant d'être responsable de ma propre vie; puisque je suis partie prenante de celle-ci?

En fait, je ne sais si je le suis mais j'écoute les critiques de mon entourage. Elles ne sont pas toujours plaisantes à entendre, pas toujours justifiées; mais elles sont verbalisées et entendues.

Biensûr, le manque de confiance en moi ressurgit au grand galop, fort de mes faiblesses, mais je sais dire "je fais" sans besoin de justification.

Je me fais confiance comme mes amours ont confiance en moi; avec la certitude que tout le monde a le droit à l'erreur.

Personne n'est parfait, en fait la perfection est concept bien étrange, et étranger à tous puisque personne ne pense ou n'attend les mêmes choses.

 

Si aujourd'hui, je ne suis plus la mère que j'ai été aux premiers venus, j'assume et oui, j'élève différemment Hélia et Longwen mais la vie est faite de multiples naissances (encore une conception de Salomé) et j'en ai faites...à chaque étape de ma vie, j'ai grandi.

 

Hélia sera ce qu'elle veut, elle a en elle la confiance et l'amour des Hommes: je dois dire que je n'en suis pas peu fière. Elle est tout aussi empathique que moi, mais sainement.

 

Edouard cherche ce qu'il va devenir, décidé et arrêté avec ses convictions et ses questions; il sera ce qu'il veut être.

 

Richard recherche un devenir, ou peut-être simplement une existence sans le poids d'une fausse communication. Le système éducatif est pervers; un professeur pose une question, il attend Sa réponse ou celle du livre, pas les réponses de ses élèves. Communiquer est à redéfinir, à apprendre. Donc un enfant qui n'entre pas dans le système est un mauvais élève sans être un cancre; il ne reçoit juste pas les savoirs dont il aurait besoin pour justement avoir ce goût à l'apprentissage que la société exige de lui.

 

On devrait arrêter de se juger, de se dévaloriser, arrêter les phrases et les réponses toutes faites en réponse aux idées reçues des autres; nous sommes tous emplis de fausses vérités depuis la nuit des temps, en commençant par notre culture messianique.

Réalisons la force et la puissance de nos conditionnements qui nous amènent à attendre du ciel, d'un sauveur, d'un événement ou de l'autre (celui qu'on choisit pour partager notre vie) qu'il fasse pour nous, qu'il apaise nos souffrances.

C'est foutaise tout ça, cette force d'être et de vivre n'est qu'en toi-même.

Restons fidèles à nous mêmes sans fausse fidélité.

 

Et voilà, chacun son périmètre, ce qui n'empêche pas être là.

 

Prenons un exemple concret, qui nous arrive tous, ou qui nous est tous arrivé: le bordel de notre chambre...

Quand tu es enfant, n'as-tu jamais entendu "range ta chambre d'abord" ou autre exigence suivi de chantage affectif ou violence verbale...

  Je ne veux pas devenir le tyran du ménage et du rangement; chacun a son domaine et respecte celui de l'autre; et les zones communes.

Chacun a le droit d'assumer sa crasse, son bordel chez lui, dans son monde tant qu'il ne pollue pas les autres. Respecter autrui ne veut pas dire obéïr à l'autre (père, mère, ami, frère ou soeur etc...)

Sans compromis, juste communiquer les choses essentielles en parlant chacun de son ressenti : "Je ne peux pas entrer dans ta chambre pour te faire ton câlin du soir" bonne nuit sur le pas de la chambre.

           Et les jours passent, et une route propre s'installe de la porte au lit, pour le câlin.

  Bien.

Oser dire sans ordre, sans chantage, sans attente de réponse, sans terrorisme verbal,

"c'est l'heure de se coucher"

pas de "tu vas être fatigué" ou autre accentuation négative.

 

Enfin, bref surmonter nos angoisses venues du monde SAPPE et aimer les siens, tous.

Nos amours et aussi tous, en respectant la nature humaine et ses différences sans poser un quelconque jugement.

Qui serions-nous pour poser un jugement?

Les parents, les vieux, la sagesse? Peu importe, tout le monde a le droit d'avoir son avis, de le penser et de le dire et le respect dans la vraie communication commencera par l'écoute de l'autre aussi différent soit-il.

                                                        Nous sommes tous des hommes, tous.

             "Et raison de plus pour faire une chanson d'amour.... d'amour ^^"

 

                                                                                           mamève

 


 


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